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ALICE BLEYS
Lapin au Théâtre

Les poches vides, je suis entré
Je n’avais même pas pris de billet
Mais au tournant d’une ruelle
J’arrivais au théâtre de l’artificiel
Mon pelage grimpait en pics
Hérissé de ce spectacle électrique
L’astrologie du décor flottant
L’indifférence des acteurs passants
Ils arrivent à poursuivre leur chemin
Mais je me fais rattraper par le lapin
Alice était en son pays
Mais par la lumière ses yeux furent pris
Immobilisés par ces longs phares
Entassés dans un paysage bavard.
C’est les yeux pleins que je suis reparti
Avec une larme comme billet de sortie
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